Archives de l’auteur Tancredi Adriano

ParTancredi Adriano

Le football élite ? Pour et contre

Ecrit par Tancredi Adriano Septembre 2022

Dans cet article, j’aimerais parler un peu de football élite, de ce qu’il y a de bien et aussi ce qu’il y a de mal. Je continuerai en parlant d’une manière d’organiser les choses à laquelle j’ai réfléchi pour améliorer le football dans nos centres de formation. Pour information, j’ai eu 2 ans d’expérience dans le football élite. C’est peu, je sais, mais ça m’a donné la possibilité d’apprendre et comprendre plusieurs choses. Une personne ayant des dizaines d’années serait plus apte que moi pour en parler, mais j’ai pris du temps pour approfondir ma réflexion et ma logique à ce sujet.


Une approche néfaste à la formation


1. Ca demande beaucoup de temps dans la semaine

Nous parlons de 3 à 4 entrainements par semaine et d’un match le week-end. Ca fait 4 à 5 jours sur 7 consacrés au football.

Et ce n’est pas être partit 1h pour le foot. Souvent, nous parlons de 2h30 à 3h dans une journée par entrainement (déplacement, vestiaire, entrainement de 1h30 ou plus, …) et de 3 à 6h d’une journée pour les matchs (arriver 1h-1h30 avant le match, déplacement long,…).

Prenons le minimum et le maximum

  • 3 entraînements qui prennent 2h30 et un match qui prends 3h -> 10h30
  • 4 entraînements qui prennent 3h et un match qui prends 6h -> 18h

Le temps consacré pour le football peut se situer entre 10h30 et 18h par semaine (tout est très individuel et peut changer en fonction de plein de choses bien sûr, mais c’est pour se faire une idée globale).


C’est une décision personnelle bien évidemment. Et bravo aux personnes qui parviennent à le faire. Mais c’est un investissement en temps et énergie énorme !

2. Trop de foot, tue le foot

Pour continuer dans ce principe de consacrer beaucoup de temps, nous pouvons parler de ce temps uniquement au football.

Je pense, et je ne suis pas le seul bien sûr, que s’entrainer, surtout très jeune, uniquement dans un seul sport est néfaste. Surtout quand il y a autant d’heure à consacrer.

Les enfants d’aujourd’hui, c’est bien connu, bougent moins. Ils font moins d’activités d’eux même, sont beaucoup plus à rester chez eux, à regarder des écrans (consoles, tablettes, …) ce qui créent des problèmes dans la composition musculaire. Faire du sport est donc génial, voir même indispensable, mais ne faire qu’un seul sport, et aussi souvent, ne l’est pas forcément.

Si jamais un enfant ne fait que du foot officiellement mais qu’à côté il fait du vélo avec ses amis, va nager, joue dans les bois, promène souvent, … il aura une croissance musculaire plus équilibrée. Ici nous sommes à une époque où les muscles sollicités sont presque seulement ceux demandés dans le sport pratiqué officiellement. Et dès l’enfance, il est fortement conseillé de pratiquer beaucoup de multisport.

Un enfant qui fait du football en amateur et qui a le temps de faire d’autres sports ou activités à côté sera, d’après moi, plus apte à progresser par la suite qu’un enfant qui fait du foot élite depuis ses 6 ans.

3. Un mental très fort trop tôt

Le foot élite demande un mental très important chez nos jeunes. C’est bien dans un sens parce que ca leur apprends à progresser à ce niveau-là. Mais trop tôt c’est très difficile. Tous ne naissent pas avec des capacités mentales, d’adaptation directement. Beaucoup l’apprennent un peu à la fois et c’est difficile quand on demande à un enfant de 8 ans d’avoir déjà les capacités psychologiques suffisamment fortes que pour accepter la compétition au sein d’une équipe, d’accepter les reproches des joueurs et des autres parents (parce que ca y va croyez-moi. Des phrases du genre « mais il est nul lui » sur un enfant de moins de 10 ans), de se dire qu’il est trop nul pour être dans un groupe, … .Un enfant veut jouer et s’amuser, et c’est trop de contraintes psychologiques trop tôt pour moi.

4. Une nécessité économique importante

Nous sommes à une époque où tout augmente. Et le foot élite peut revenir très cher.

Chacun a le droit de faire ce qu’il veut. Et autant dépenser dans du sport. Mais ce terme élite n’est pas que dans le niveau de l’enfant. Il est aussi dans les capacités des parents à payer.

Un enfant changera 2 à 3 fois de chaussure par saison. On est en 2023, les enfants veulent les mêmes chaussures que leur stars du foot préférées et c’est cher.
Ajoutez à ça l’essence des déplacements (plus important qu’en amateur), la cotisation (plus importante qu’en amateur), les buvettes, les soins médicaux en cas de blessure, … Tout revient cher !

5. Confondre potentiel et talent

C’est un des plus important.

Les recruteurs d’élite doivent dénicher les joueurs à haut potentiel. Et je suis d’accords qu’ils en trouvent souvent mais pour être vraiment honnête, c’est plus un talent à l’instant t qu’un potentiel qu’il trouve. Il est impossible à dire avant un certain âge (on parle le plus souvent de 13 ans), si un enfant sera apte au haut niveau. Avant ça, donc de U6 à U12, voir même après, ce n’est que des vendeurs de rêve.

D’ailleurs, c’est souvent les joueurs nées entre janvier et mars qui se retrouvent en élite jeunes. Ils peuvent avoir un avantage de presque un an sur un enfant née en décembre.

Le bio-banding essaye de contrer cette injustice mais c’est très difficile.

Un enfant peut tout aussi bien jouer dans l’équipe amateur à côté de chez lui jusqu’à ses 12 ans et prendre la place dans une équipe élite d’un joueur qui y est depuis ses 8 ans. La croissance, les tailles de terrain qui changent, le nombre de joueur (de 2v2 à 11v11), … tellement de choses sont variables qu’il est impossible, même avec toutes les formations du monde de savoir si tel ou tel joueur sera pro au football à l’âge adulte.

Bien-sûr, nous entrons à ce niveau dans une autres discussions qui demande si il est mieux de jouer avec des joueurs forts pour progresser. Mais là aussi, rien ne le prouve vraiment.

Nous sommes donc dans un recrutement hypocrite, ou comme je l’ai dit de vendeur de rêve, où grâce à son équipe première qui joue en D1 ou D2, on parvient à faire venir les joueurs les plus forts de leur équipe (je dis bien plus fort et non plus haut potentiel) pour renforcer ses propres équipes et montrer que l’on est meilleur. Attention, ca parait bien sûr être un reproche mais je l’ai fait aussi, et tout le monde le fait. Et c’est d’ailleurs compréhensible. Il serait impossible de rivaliser contre des équipes qui le font si une équipe ne le fait pas. Et aussi, pourquoi un enfant ne pourrait pas rejoindre une équipe élite uniquement parce que il n’y est pas depuis ses 6 ans. Sans oublier le fait que certaines équipes amateurs proposent une formations de faibles qualités (voir la suite).

Le recrutement est compréhensible. Mais je pense qu’il faut le faire différemment (voir la suite).


Une approche bénéfique de la formation


1. Les infrastructures

Peu importe notre niveau, nous apprendrons mieux à jouer au football sur un terrain de foot. Et les équipes qui ont des terrains mi-boue, mi-herbe de octobre à mars sont défavorisées dans les qualités des entrainements qu’ils peuvent proposer.

Le foot élite a bien souvent des infrastructures et du matériels de qualités qui favorisent l’apprentissage du football des enfants.

2. Des formateurs de qualité

Je vais commencer directement en disant qu’il y a tout aussi bien des formateurs talentueux en élite que en amateur. Mais il y a plus de chance qu’un formateur soit pris dans un centre de formation élite pour ses qualités que dans un centre de formation amateur où parfois on en prends pour en avoir parce que il y en a pas assez.

Les enfants auront donc plus de chance d’avoir des entrainements de qualités (même si je le reprécise, il y a des formateurs vraiment au top, même parfois mieux qu’en élite, dans les centres de formation amateurs).

3. Une belle expérience

Il y a pas à dire, l’expérience est belle. On affronte des équipes qui regroupent la plus part des meilleurs joueurs en ayant nous-même la plus part des meilleurs joueurs. Que ce soit pour les coachs ou les joueurs eux-mêmes, l’expérience est incroyable. Le jeu est rapide, fluide (ou du moins on essaye), il y a de l’intensité, … il y a même des chances de jouer contre un futur pro du football.

Un joueur peut progresser sans jamais connaitre tout ça mais le fait de le vivre aide vraiment.

Moi-même lors de mes entrainements ou matchs, je pense souvent à ce que j’ai vécu pour être efficace dans différentes situations ou dans les informations que je donne aux joueurs.

Et puis, venir au match ou aux entrainement avec les mêmes équipements que le staff ou les joueurs que l’on voit à la télévision, ça donne une certaine estime de soi, il ne faut pas se le  cacher non plus. On est fier de dire « j’ai joué là » ou « j’ai entrainé là » quand ça concerne un centre de formation élite.


Pourquoi pas améliorer notre approche


Dans ce dernier chapitre, je vais parler de ce que je pense être une des meilleures manière d’organiser les choses.

Ce n’est qu’une vision parmi tant d’autres et c’est toujours plus facile à dire qu’à faire mais je voulais tout de même transmettre ceci pour apporter une réflexion à la formation.

1. Supprimer le foot élite avant le 11v11

Il y a trop de changement entre le foot 2v2 et le foot à 11, autant internes que externes. Vu l’impossibilité de connaitre le niveau et potentiel réel d’un joueur au foot à 11, il est pour moi inutil de commencer le foot élite avant.

Et aussi, les centres de formation amateurs pourront garder leurs joueurs plus longtemps, avoir de meilleures équipes,… ce qui élèverait naturellement le niveau aussi de toutes les autres équipes.

Bien-sûr, nous pourrions dire que le problème sera que les joueurs ne seront pas prés arrivés au foot à 11, ne se connaîtront pas, n’auront pas les connaissances tactiques, … mais il y a tellement de départs et d’arrivés au sein de chaque équipe que cela ne changerait pas beaucoup.

La grande difficulté sera que le niveau U13 et U14 sera assez faible au début mais progressera mieux je pense par la suite.

3. Organiser des journées d’apprentissage en collaboration avec des clubs.

Ce principe existe déjà mais trop peu. C’est un principe d’académie en plus des entrainements dans son équipe.

Un troisième entrainement de la semaine serait organisé par les centres de formation élites pour les joueurs foot à 8 et leurs permettrait de progresser à leur rythme (pas de pression de sélection vu qu’ils joueront d’office dans leur équipe respective) tout en profitant de belles infrastructures et de coéquipiers de qualités.

Ces jours d’académie pourraient être organisés en groupe de niveau (qui peuvent varier en fonction du niveau à l’instant t de chaque joueur)


Il n’y a plus cette nécessité de vouloir gagner un match, plus cette obligation du joueur d’être mieux que ses partenaires, … chacun peut jouer avec de bons joueurs, sans la pression habituelle, le tout accompagné de formateurs de qualités.

Les joueurs peuvent donc avoir des entrainements niveau élite dans leur cursus de formation tout en restant dans leur club respectif ce qui diminue grandement les défauts du foot élite.

4. Des principes de transfert particuliers

Alors là je ne touche pas que le football élite, mais l’ensemble des équipes. Parce que supprimer le foot à 8 en élite serait avantageux mais d’autres équipes non élites en profiteraient . Je parle des centres de formation qui ont leur équipe première en D2 ou D3 amateur par exemple, qui ont une infrastructure intéressante et de qualité et pourraient prendre tous ces jeunes à leur équipe à la place des centres de formation élites.

Pour ce faire, j’ai réfléchi à deux possibilités.

  • S’entrainer proche de chez soi

Mettre un rayon de kilomètre autour de la maison et n’autoriser que les équipes dans ce rayon (avec exceptions du genre parents divorcés,  déménagement, suivre ses amis,…). Et en plus on améliore l’impact écologie, Galtier si tu nous entends.

  • Autoriser des recrues par apport aux nombres de jeunes du centre de formation en équipe première

Par joueur qui a évolué au centre de formation et qui est en équipe première, le club a le droit à 3 transferts, pour toutes ses  catégories de jeunes, hors rayon proche de chez soi à chaque saison par exemple. Il y a plein de possibilités de modification.

4. Association Elite/amateur.

Un club élite pourra s’associer avec plusieurs équipes amateurs (je parle de vraiment amateur, donc dont l’équipe première est au mieux en provinciale).

Association via une aide financière, via des évènements ( entrée pour voir des matchs, journée sportive, …), … et en contrepartie, ces centres de formation élites auraient la priorité sur les joueurs de ces équipes.


Et maintenant


Je pense avoir tout expliqué, j’espère que vous avez apprécié cette article. Je rappelle, rien est écrit en tant que seule et unique vérité des choses. Mais plutôt en apportant des informations sur ma manière de voir ce qu’il se passe. Et pour vous laisser matière à réfléchir aussi. N’hésitez pas à participer en échangeant sur vos opinions et avancer ensemble pour améliorer la formation au football.

Autres articles

ParTancredi Adriano

La préparation physique en football amateur

Dans un premier temps, j’expliquerai les possibilités que vous pouvez mettre en place pour améliorer la condition de vos joueurs.
Dans un deuxième temps, je donnerai mon opinion quant aux meilleures choses à faire et ses raisons.

Je ne parlerai pas de la planification de la préparation physique sur la saison. Tout simplement car je pense qu’en football amateur, il faut tout travailler en même temps, avec une filaire énergétique qui peut être mise en avant par moment. Et aussi, cela demanderait beaucoup plus de précision.

Nous n’avons pas les avantages (tous les joueurs toujours présents aux entrainements, terrains impeccables, plusieurs entraineurs dans le staff, suivi personnel de chaque joueur,….) que les grands clubs possèdent. Cela facilite leur travail semaine après semaine.

Maintenant, il n’est pas interdit – je le conseillerais même – de se faire une idée d’un cycle de 3 à 4 semaines avec des thèmes sur la préparation physique à aborder. Cependant, il faut tenir compte du fait que tout peut être réadapter en fonction de beaucoup d’imprévus.

N’hésitez pas à demander conseils, que ce soit à moi ou à d’autres personnes qualifiées pour organiser au mieux votre saison de football.


Trois types de préparation physique dans le football

  1. La dissociée
  2. L’associée
  3. L’intégrée

On pourrait même y ajouter la « périodisation tactique » qui est une sorte de préparation physique intégrée, mais avec ses propres fonctionnements.

La « périodisation tactique » est assez complexe à comprendre et surtout à expliquer en un article. De plus, je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’en parler précisément pour le football amateur. Même si je vous encourage à vous renseigner, car vous pouvez utiliser plusieurs des principes de cette méthodologie pour améliorer vos entrainements.

1. La dissociée

Méthode d’amélioration de la préparation physique par divers exercices, sans ballon, améliorant séparément les différentes filaires énergétiques des muscles (sprint, endurance, explosivité, réactivité, résistance,…).

Elle n’est vraiment pas très motivante et demande une certaine connaissance en préparation physique pour mettre en place un planning précis de manière à observer des améliorations des différents critères de la condition physique.

2. L’associée

Exercice semblable à la « dissociée » mais avec utilisation de ballon et de phases pouvant arriver à une forme de match. Le plus souvent sous forme analytique, il est quand même possible d’y ajouter des exercices approchant légèrement le global mais en gardant cet aspect de la préparation physique où l’on travaille séparément chaque filaire.

3. L’intégrée

Exercices sous forme jouées (rondo, toro, possession à thème) où plusieurs filaires sont travaillées en même temps mais avec possibilités de mettre une priorité sur une d’entre elle.

– Si l’on souhaite améliorer la vitesse, nous viserons des exercices avec peu d’adversaire (1 vs 1, 2 vs 1) ou deux équipes mais dans de grands espaces (ex: 5 vs 5 sur 30m sur 30) avec un temps de repos 10x supérieur au temps de travail se trouvant entre 3 à 10s.

– Si l’on souhaite améliorer la force, il faut préconiser des exercices où le nombre de joueurs est élevé, comparé à la place pour jouer, avec beaucoup de contacts.
Ou alors, des exercices opposant peu de joueur (1 vs 1) mais avec un objectif précis dans lequel la force est mise en action (ex : duel de la tête avant le 1vs1).

– Et si l’on veut travailler l’endurance, il est souhaitable de mettre en place des exercices où le temps de repos est égale, voire inférieur au temps de travail (exemple 30s/30s, Rondo de 1min suivi d’un 15/15)


La V.M.A. en amateur ?

Avant de donner mon opinion, j’aimerais aborder un dernier sujet important lors de la création d’un planning en préparation physique.
C’est la V.M.A (volume maximal aérobie).
Cette V.M.A. peut améliorer l’endurance de vos joueurs. Il existe plusieurs tests faciles à mettre en place de manière à connaître le niveau de vos joueurs. De plus, cela permettra la réalisation de séances les plus précises possibles.

Dans la théorie, je trouve la V.M.A. très efficace.
Connaître sa V.M.A. et s’entrainer en fonction, est la meilleure des manières pour améliorer son endurance.

Dans la pratique, c’est différent. Je rappelle qu’on est en amateur. Et à ce niveau, il y a énormément de biais qui empêchent le fonctionnement idéal de cette pratique.

Voici une liste :

  • joueurs non-présents lors de la séance prévue « V.M.A ». Ils rateront donc l’entrainement V.M.A. et auront du retard sur les autres.
  • 2 entrainements/semaine de football. Avons-nous réellement suffisamment de temps pour faire du spécifique V.M.A. avec tout ce qu’il faut améliorer?
  • Les paliers obtenus lors des tests sont en réalité, très peu précis.

    En effet, lors des tests, il suffit que le joueur ait mal dormi, ait beaucoup travaillé, revienne de blessure, soit malade, supporte moins la température au moment du test, se soit mal alimenté, … Un même test à une semaine d’intervalle, au même joueur, peut afficher des V.M.A. différentes.
    Sachant qu’un exercice visant à améliorer son endurance de cette manière nécessite de la précision pour être optimal, est-il vraiment utile de l’instaurer ?
  • Mauvais échauffement.
    Que ce soit le test ou les exercices, améliorer sa V.M.A demande un bon échauffement avant de démarrer la séance. Souvent, on omet bien trop vite cette étape et les risques de blessures sont augmentés.
  • Mauvais test V.M.A.
    Beaucoup d’entraineurs avec trop peu de connaissances tapent « test V.M.A. » sur Google et utilisent le premier qu’ils voient sans se renseigner d’avantage. Certains ne sont peut-être pas adaptés au football.
  • Et pour finir, est-ce vraiment ludique et amusant de faire pratiquer 3 séries de 7 répétitions de 15/15 alors qu’ils viennent pour jouer au football ?

Ma vision des choses sur la préparation physique au football

Il n’y a, selon moi, qu’une seule chose à mettre en place dans le football amateur. La préparation physique intégrée !
Je vais en expliquer les raisons en détails !

  • Vitesse sur 10m signifie vitesse en match ?

Etre rapide sur 10m ,c’est bien. Mais à quoi cela sert de courir vite si on se place mal, si on fait de mauvais appels. C’est comparable au fait d’avoir un super pouvoir et ne pas savoir l’utiliser.
Ce genre de préparation physique permettra au joueur à apprendre à maitriser son potentiel vitesse pour le mettre au service du football !
Et s’il n’est pas rapide (car la vitesse est avant tout une histoire de gêne), il apprendra à réfléchir plus vite et grâce à sa vitesse de réaction, mieux se placer face à un joueur plus rapide que lui !

Souvent, réfléchir plus vite est plus important que courir plus vite.

  • Courir longtemps versus courir intelligemment !

Je constate beaucoup de joueurs endurant vouloir aider leur équipe le mieux possible en essayant d’aller sur tous les ballons. C’est bien, c’est sympa de leur part, mais qu’apprennent-ils ? Au final, contre une équipe intelligente et un peu plus forte, ils passeront une grande partie du match à courir après la balle.
En travaillant l’endurance lors de possession, il est possible de leur apprendre à se placer et à presser intelligemment mettant leur endurance vraiment au service du collectif et ainsi être en meilleure forme lors des 10 dernières minutes du match.

  • Etre fort dans les duels mais mal positionner son corps

Un joueur costaud et puissant plaît souvent aux entraineurs. Toutefois, ce qui fera de lui un joueur vraiment efficace, est apprendre à se positionner intelligemment lors de la réception de la balle pour être le plus efficace possible.

  • Explosivité c’est bien, mais intercepter une balle ou éliminer un adversaire c’est mieux.

Beaucoup de joueurs rapides sont mis soit en attaque pour partir vite vers le goal adverse; soit en défense pour rattraper l’attaquant et ne pas encaisser. Mais sont-ils vraiment tous des footballeurs dans la tête ? Etre explosif sur les 2-3 premiers mètres est un avantage très important sur un adversaire. Reste à savoir quoi faire et quand pour vraiment monter d’un niveau en tant que footballeur.
Mettez un champion de sprint dans une équipe de football, il ne fera rien à part courir tout droit et ne sera pas utile à son équipe en tant que footballeur.

  • Etre endurant, rapide, fort mais ne pas savoir faire de passe où il faut quand il faut, est-ce utile dans une équipe de football ?

Et qu’en est-il d’un athlète qui a tout pour lui ? Il est rapide, il est fort, il est endurant mais … C’est pas Messi qui a marqué de la tête en final de Champions League entre deux grands défenseurs centraux du championnat anglais ?
Je veux dire par là que c’est bien beau d’être un athlète, mais encore faut il savoir jouer au football. Des joueurs du style à Cristiano Ronaldo sont de magnifiques mélanges des deux (athlète et footballeur). Mais n’oublions pas les Iniesta, Messi, Xavi, Guardiola, Maradona, Mertens, Hazard, Sterling, … qui ont des avantages et des inconvénients sur le plan physique, mais à côté de cela, sont de magnifiques et talentueux joueurs de football.


Encore une fois, avoir des qualités athlétiques est un avantage considérable. Reste à entrainer en même temps son intelligence footballistique pour utiliser « ses pouvoirs de super héro » le mieux possible.

Et pour ceux qui n’ont pas autant d’avantages, autant travailler la condition physique et l’intelligence (vitesse de réaction, vision du jeu, prise de décision) simultanément !

Attention, si un joueur souhaite s’améliorer et faire du dissocié ou de l’associé en plus de ses entrainements, je le félicite ! Je le conseille même.

Mais dans le cas d’un entraineur qui met en place une planification en préparation physique, j’opterais uniquement pour l’intégrée, en essayant au mieux sur le mois de créer des séances où les filaires vitesse, explosivité, force et endurance sont prioritaires une à la fois mais avec les autres qui interviennent tout de même. Le tout en travaillant cette intelligence de jeu.

Après tout, nous les entrainons que 2 à 3 fois par semaine durant 1h15-30, utilisons ce temps le plus correctement possible !

Petit conseil supplémentaire : si vous mettez en place une séance vraiment intense par semaine, placez là plus de 48h après votre match et 72h avant le suivant !

ParTancredi Adriano

Le futur, se simplifier la vie au péril de la santé (Pédagogie – 1/3)


J’aimerais via cet article parler des dangers que nous rencontrons au quotidien sans nous rendre compte.

Je pourrais parler de centaine de chose via ce thème mais je ne vais me consacré qu’à trois axes en lien avec mes activités !
1. Les écrans, fléau des enfants (pédagogie – 1/3).
2. Se rendre la vie facile au présent pour un futur plus difficile (sport – 2/3).
3. On veut tout et vite (mental – 3/3)


Les écrans, fléau des enfants.

On est en fin 2019 et ce n’est plus un secret pour personne. Les écrans sont devenus une drogue.
C’est simple, il est impossible pour beaucoup de gens de passer une journée, voir une heure, sans regarder une fois au minimum un écran pour raison personnel (je mets de côté ceux qui l’utilisent pour le travaille bien-sûr).

Les écrans nous permettent d’avoir tout à porter de main, ou plutôt nous le font croire.

Et cette drogue, comme toute drogue, nous procure du bien être … et est néfaste.

En soit, le principe est vraiment pratique et divertissant. La télévision nous permet de regarder ce que l’on veut quand on veut et partager un moment entre amis. Internet nous donne accès à un panel exceptionnel de connaissance. Les réseaux sociaux nous mettent en contact avec plein de gens. Les jeux vidéos permettent du partage, des cohésions de groupes et réalisent des choses magnifiques. A l’image du Z-event, événement où des youtubeurs gamings jouaient en live à des tas de jeux vidéos, et on récolté des millions d’euro pour une association.

Mais comme toutes choses à objectifs positifs, à trop grandes doses et mal utilisées, cela devient négatif…

Pour parler de ces côtés négatifs, sans rentrer dans des débats politiques ou environnementaux. Je vais entrer dans le domaine de la pédagogie et du développement cérébral et physique chez les enfants.

La « désocialisation ».

Nous vivons à une époque où donner un GSM ou une tablette à un enfant est une solution trop souvent utilisée pour calmer et avoir une soirée tranquille. Conséquences, l’enfant reste concentré sur son objet et ne réagit pas avec son entourage.

Des études ont démontré que les enfants comprennent de moins en moins les signes non-verbaux, les significations de certaines mimiques, dû à un contact diminuer avec les autres personnes.

De plus, on s’habitue à dire se qu’on pense trop facilement mais protéger derrière son écran, à s’énerver en restant assis et sans parler et donc sans s’extérioriser. On ne sait plus de quelle manière il faut s’exprimer en parlant car on préfère l’écrire chez sois le soir.

Le développement cérébral.

Avant 12 ans, un enfant ne devrait pas être en contact trop souvent avec un écran. Et même à cet âge, ca doit être surveillé.

Avant 3 ans, l’apprentissage doit passer par la stimulation des 5 sens. Etre en contact avec un maximum de visuels, de bruits différents, de langues différentes, de touchés différents. C’est un âge où on peut apprendre tellement de chose en si peu de temps et les garder à vie.

Qu’en est-il si tout ce qu’on apprend, c’est appuyer sur des écrans pour ouvrir des applications ou jouer à des jeux ? Ou pire, qu’apprends ton à cette âge à regarder la télévision plusieurs heures par jour ?

Il n’est pas interdit de montrer des dessins animés à ses enfants bien-sûr. Mais avant 4-5 ans c’est fortement déconseillé. La télévision donne des images en deux dimensions qui limitent le développement du cerveau.

Une promenade dans un bois permet tellement de possibilités de développement par exemple.

Il faut savoir faire la part des choses.

Les jeux vidéo en seul loisir.

Je précise avant tout que je n’interdis pas les jeux vidéos. J’y joue moi-même plusieurs heures par semaine. Je trouve même qu’il y a beaucoup d’avantage à y jouer. Je parlerais d’ailleurs des bien fait dans un autre article.

Mais, ca a déjà été dit plus haut, peu importe de quoi on parle, à trop grande dose et mal utilisé, c’est néfaste.

A notre époque, le seul loisir de beaucoup de jeunes, c’est leur console. Ils rentrent chez eux, allument leur console et la quittent pour manger ou pour dormir. Et parfois, dormir trop tard. Les conséquences sont faciles à comprendre ; fatigue, irritabilité, connaissances du monde extérieur affaiblie, désocialisation, …. .

De plus, psychologiquement, un jeu vidéo, mal utilisé et mal surveillé amène à des réactions de colère, d’énervement sans pouvoir vraiment s’exprimer ou en parler car on est souvent seul chez sois. L’enfant a de moins en moins de facilité à gérer ce qu’il ressent, certaines émotions, à s’extérioriser.

Mauvaise posture.

Mal assis, tête penchée avec vision vers son écran, colonne vertébrale mise dans tout les sens sauf ceux qu’elle doit avoir, … C’est ce qui se passe trop d’heures sur une même journée. On a souvent mal au dos, à la nuque, voir des douleurs à la tête. Le tout est causé par une mauvaise posture provoquée par cette position que l’on a lors de l’utilisation d’un écran.

Acces à trop de chose.

Internet et ses ressources très abondantes peuvent être une belle chose. Mais ca donne aussi à la possibilité à des enfants d’être en contact avec un panel d’informations, de vidéos ou autres qu’ils ne devraient pas voir à leur âge. Facebook et instagram son un nid à danger pour ces jeunes.
On voit tellement facilement une image de personnes dénudées, une image de meurtre, … . L’accés à internet doit donc être très surveillé !

Moins de condition physique.

Etre plus souvent derrière un écran signifie aussi moins faire d’activité. Et le sport est de moins en moins présent chez nos jeunes. On préfère passer 5h à regarder la télé ou à jouer en restant assis dans son divan que de partir promener avec amis, pratiquer un sport ou juste jouer dans son jardin.
Le sport, c’est connu est très important pour la santé, et ca a un impact direct sur le développement.


Pour terminer cet article, j’aimerais donc conseiller aux gens d’éviter une exposition trop intense des écrans aux enfants, voir même l’interdire le plus possible avant 5 ans.

Il ne faut pas interdire les jeux vidéos ou les dessins animés mais, par la suite, l’idéal serait de savoir trouver le juste équilibre entre apprendre à se divertir avec son GSM ou sa console tout en ayant une ou plusieurs activité, un ou plusieurs loisirs mettant en lien des séances sportives, le contact avec la nature et avec les gens !

ParTancredi Adriano

Planification hebdomadaire des entrainements en football amateur

Ecrit par Tancredi Adriano – 30/09/2019

Je sais, Guardiola est sur la photo et ce n’est pas lui qui a parlé de planification en football amateur. Mais je trouvais cette photo sympa et après tout, on aimerait tous avoir un peu du talent de Guardiola en nous !

Dans cet article, je vais vous parler de ma manière de planifier une semaine d’entrainement. J’ai mis en place ce planning suite à plusieurs lectures, formations et discussions avec d’autres entraineurs.

Il existe bien-sûr beaucoup de différentes approches et chacun a le droit d’avoir sa propre vision. N’hésitez pas à parler de la votre, nous pourrions ainsi en débattre ensemble.

Tableau d’une semaine pour 2 entrainements et 1 match le week-end

LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche
Condition physique + Jeu réduit + jeu (ou forme de match) Possession agrandie + phase de jeu tactique + finitions ou phase arrêtée. Match
Jeu réduit + jeu + forme de match + finitions. Condition physique + possession agrandie + phase de jeu tactique (placement). Match
Condition physique + Jeu réduit + jeu (ou forme de match) Possession agrandi + phase de jeu tactique (placement) + finitions ou phase arrêtée. Match

Tableau d’une semaine pour 3 entrainements et 1 match le week-end

LundiMardiMercrediJeudiVendrediSamediDimanche
Jeu réduit + jeu (ou forme de match) Possession agrandie + condition physiquephase de jeu tactique + finitions ou phase arrêtée. Match
Jeu réduit + jeu + forme de match Condition physique + possession agrandie phase de jeu tactique (placement) + finitionMatch
Jeu réduit + jeu + forme de match Condition physique + Possession agrandie + jeu (ou forme de match) phase de jeu tactique (placement) + finitions ou phase arrêtée. Match

En cas de match en semaine, ca modifie la planification. Pour cette semaine particulière, à vous d’organiser en fonction de quand tombe le match, de l’état de forme de vos joueurs et de l’importance du match du week-end. Juste penser à ne plus faire de spécifique condition physique dans la semaine vu les traumatismes musculaires causés par le match.


Maintenant je vais passer par l’explication des différents termes mis dans le tableau.

Jours d’entrainements

M+1 -> première entrainement après le match (au mieux un peu plus de 48h après le match)
M+2 – > deuxième jour après le match (dans le cas de 3 entrainements/semaine)
M-1 -> Entrainement juste avant le match (dans l’idéal, 48h avant le match).

Jeu réduit

Le jeu réduit est un ensemble d’exercices de possession dans de petits espaces. Appelé aussi Rondo et Toro. Je le mets en M+1 pour qu’il y ait un maximum de toucher de ballon par joueur.
En effet, lors d’un match de 90min, un joueur touchera la balle à peu prés 3min. C’est peu et vos joueurs auront faim de balle. Donnez leur la possibilité d’avoir ce qu’ils veulent.

De plus, le football aujourd’hui est un sport qui se joue dans des espaces de plus en plus réduit. Habitué vos joueurs à ce genre de contrainte, les amènera à améliorer leur vitesse de réaction fasse à l’adversaire.
J’opte pour un maximum de 12 joueurs en action (1 vs 3, 6 vs 6, 3 vs 3 vs 3, 4 vs 4 vs 4, 3 vs 3 +1, …).

Vous pouvez y travailler un thème précis (jeu avec les latéraux, appel-contre appel, …) ou tout simplement avoir pour objectif « amélioration de la vitesse de réaction » et laisser vos joueurs faire. Un « simple » Toro 4 vs 1 par exemple.

Condition physique 

Le travail de la condition physique peut être dissocié (sans ballon) , associé (avec ballon) et/ou intégré (sous forme de possession). J’expliquerai en détail ces trois approches de la préparation physique dans un autre article.

J’ai personnellement une préférence pour la préparation physique l’intégrée.

Le jour du travail de la condition physique doit se trouver, dans l’idéal, 72h avant le prochain match et au moins 48h après le match précédent, de manière à ce que le corps ait récupéré au maximum. En fonction de vos jours d’entrainement, il sera placé en M+1 ,M+2 ou M-1.

Je ne précise pas ici quelle spécificité il faut appliquer à la préparation physique (endurance, vitesse, …).

Finition

La finition peut être employée sous beaucoup de forme ! En analytique (slalom + passes + frappe, action de différentes passes à des postes données finissant par une frappe, …), en duel (1 vs 3, 1 vs 1, …), sous forme de finition pure (centre + frappe, une-deux + frappe, …).

Je déconseille l’analytique simple qui est, d’après moi, inhibiteur de l’intelligence du joueur.

Je pratique parfois la finition pure pour avoir un maximum de frappe en peu de temps ce qui entraine le gardien, peu donner de la confiance aux joueurs, et qui est ludique car les jeunes aiment frapper aux goals.

Mais ce que j’utilise le plus souvent, c’est les finitions sous forme de duel ! En 1 vs 3, en 1 vs 1, en centre suivit d’un 1 vs 2, … il existe énormément de possibilité. L’objectif est de mettre l’équipe en B+ (possession de balle) en grande avantage afin d’être sur d’avoir un maximum de frappe. Ca met ainsi les joueurs en situation réelle (à la différence de l’analytique).

Jeu

Le jeu est un exercice simple et ludique (cross bar challenge), penalties, … qui est utilisé en fin de séance où les joueurs s’affrontent. Un gage aux perdants (ramasser le matériel, …) donne plus de challenge, de fun et de motivation !

Possession agrandie 

A la différence du jeu réduit, cet exercice réhabitue les joueurs aux efforts sur grands terrains. C’est pour cette raison que je le place en M-1. Les sportifs sont ainsi habitués mentalement et physiquement au match du week-end.

L’idéal est de faire le même thème que le jeu réduit en M+1 mais dans des plus grands espaces. Voir faire le même exercice en plus grand !

Phase arrêtée 

Il n’est pas utile de donner de grande explication pour ce terme. C’est l’occasion de travailler corner, coup-franc, penalties, … . Un exercice un peu plus calme et moins intensif mais important à mettre en place par moment.

Phase de jeu (tactique) 

Que ce soit le 4-3-3, le 3-5-2, le 4-4-2, … que vous préfériez un jeu de possession, un jeu plus vertical ou dégagez devant (ne faites pas ca…), … c’est maintenant que vous allez le travailler avec vos joueurs.

C’est donc un ensemble d’exercices où les joueurs s’entrainent à leur(s) poste(s)  et se préparent tactiquement au match de dimanche. Exemple : 4 défenseurs + deux milieux contre 2 ailiers, 1 attaquant et 2 milieux.
Exercice souvent par vague, il peut aussi être mis en place sous forme de possession.
L’idéal est de terminer l’exercice avec un minimum de règle et un maximum de situations réelles de match.

Formes de match 

Exercice sous forme de jeu réduits ou de possessions agrandies où il y a peu de règles imposées (hors celle du football), où il y a deux goals avec un gardien par goal (si l’effectif et le matériel le permet).

Autres conseils

1. N’oubliez pas les indispensables d’un entrainement.

  • Intensité
  • Amusement
  • Apprentissage

2. Gardez le même thème à votre entrainement voir à votre semaine. Si vous passez d’un jeu réduit où vous travailler la recherche du troisième homme par exemple, mettez la même chose en application dans la forme de match.

3. Ne mettez pas 50 règles lors de vos jeux réduits ou possessions. J’instaure personnellement un maximum de 3 consignes en b- et 3 consignes en b+. Parfois, je laisse même faire.

4. Pratiquez souvent les toros, même dans un jour où le jeu réduit n’est pas prévu ! Que ce soit en échauffement ou entre vos exercices, il n’y en a jamais de trop.

5. Je ne parle pas de coordination dans le planning. Il est important de la travailler. Vous pouvez l’intégrer lors de l’échauffement ou dans des exercices de condition physique associés ou dissociés.

Il n’est pas toujours facile de mettre en place des entrainements structurés en amateur (joueur absent qui prévient pas, moins de place ou matériel que prévu, beaucoup de différences de niveau entre les joueurs, …) mais le fait de suivre une ligne et d’avoir en tête ce qu’on veut faire permet d’agir au mieux à ces imprévus et de donner les meilleurs entrainements possible !



N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez, à parler de votre expérience si vous avez mis en place ma planification et/ou à donner la votre !

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial

Rejoignez-nous sur les réseaux pour encore plus d'informations !